Des cordes, des seaux, des hallebardes…elle a fini par arriver.
Il pleut 4 à 5 fois par jour, pendant un quart d’heure ou une heure; c’est cataclysmique à chaque fois, mais ça ne trouble pas les brésiliens qui se réfugient un moment sous un toit (tous les toits dépassent ici), tant que toute cette eau jetée du ciel empêche d’y voir clair, puis repartent sans hâte à leurs affaires, avec ou sans parapluie; la pluie n’est pas ici sujet de conversation.
Il faut dire qu’on se douche ainsi par 29 ou 30 degrés, pour nous c’est très déroutant; tout cantalou vous dira que la pluie, c’est du froid sous peu, même en plein aôut.
Ici, on a même la sensation qu’il fait plus chaud après. Et si le soleil revient, on sèche en quelques minutes.
Macapa est la capitale de l’état d’Amapa (le Brésil compte 26 états); elle a la particularité d’être traversée par l’équateur, symbolisée par le Marco Zero, un monument situé au milieu d’un carrefour!
Tout près de là, un stade de futebol et un sambodrôme. Beaucoup de villes brésiliennes en possèdent un. Ce sont des gradins situés au-dessus d’une rue que l’on ferme de part et d’autre du défilé lors du carnaval.
Celui-ci est en piteux état.