Extrait du journal de bord

26 décembre 2016

7h – Après une nuit où les moustiques se sont relayés à notre chevet, le soleil entre en grand dans le Pinz. Il faut dire que nous avons ouvert tout ce qui pouvait l’être pour tenir par cette chaleur bien moite. Au cours d’un de mes nombreux levers, j’ai pulvérisé de l’antimoustique dans mon œil droit. A laver rapidement bien sûr. Pendant un quart d’heure, je ne me gratte plus, trop occupée par la douleur oculaire.

On s’est finalement endormis peu après les moustiques et là, le soleil nous sort du lit.
Une sorte de haine s’empare de nous, faite de fatigue, de démangeaisons diffuses, de douleurs abdominales de mauvais augure (on aurait dû se méfier des empanadas); mais qu’est-ce qu’on fait là ?

Et puis un couple de golondrinas à longue queue vient voler en figures acrobatiques près du bivouac, plus loin une spatule rose commence son repas dans le marigot. Le ciel se couvre, les couleurs se saturent ; on regarde, épanouis. Incurables.

2 réflexions sur « Extrait du journal de bord »

  1. Bonsoir, Gigi et Jean-Paul,
    Eh oui, ici c’est le soir, et c’est aussi l’hiver ! Vous en souvenez-vous, depuis que vous avez quitté notre vieux continent ? Nous avions eu quelques soucis de connexion à votre site au début, mais qui sont bien vite rentrés dans l’ordre puisque nous suivons désormais votre périple de façon très confortable : c’est un blog de pros! Merci de nous partager vos aventures , impressions et images avec tant de générosité et de talent!
    Bon vent, les amis
    Cathy et Serge Rocagel

  2. Bonsoir Cathy et Serge,

    Et d’abord bonne année!!
    Merci pour votre message.
    Je suis contente que vous aimiez le blog; nous évitons les commentaires trop longs et fastidieux pour favoriser les images et les impressions; nous prenons notre temps, quel bonheur! cela nous rend disponibles aux rencontres, à tous ces petits moments et lieux que nous tentons de mettre à l’abri de la mémoire; ce qui est drôle, c’est que ce sont moins les « grands » moments qui font véritablement le voyage, comme la découverte des chutes de l’Iguazu, que ces instants magiques, imprévus, et que l’on utilise pour faire venir le sommeil (les moustiques ne nous épargnent pas) ou lorsque la route se fait monotone.
    Plein de bises à vous deux,
    Jean Paul et Gigi

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