De Macapa à Belem à travers les bouches de l’Amazone

A bord du Leao do Marajo, la traversée dure un peu plus de 24 heures. On navigue parfois très près des rives, le long de l’Ile de Marajo.

Sur trois niveaux, c’est une forêt de hamacs, dans le bruit des moteurs et de la musique..

Une petite récolte d’açaï, petit fruit d’un palmier dont les Brésiliens adorent le jus

Arrivée à Belem, qui fut un grand port lors du boom du caoutchouc au milieu du XIXè siècle; l’âge d’or de l’hévéa brésilien fut à son apogée à partir de la découverte, en 1888, de la vulcanisation par Dunlop, et l’explosion de la demande en caoutchouc pour la fabrication des pneumatiques. Ce furent des fortunes établies en quelques années. Manaus est le symbole de cette folie des grandeurs qui fit construire au milieu de l’Amazonie un opéra digne des plus grandes capitales européennes.

Mais les graines du précieux hévéa furent transportées dans d’autres pays, en particulier la Thaïlande, où il s’acclimata beaucoup mieux qu’en Amazonie. Le cours du latex brésilien s’effondra en quelques mois et les belles cités abandonnées à la jungle.

Belem est encore un port important pour l’exportation du bois ou de la noix du Brésil.

Une des attractions est le Ver o Peso , un des plus grands marchés d’Amérique du Sud. On y trouve absolument de tout.

La forêt vient jusque dans le coeur des villes grignotter les pierres abandonnées

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