On quitte l’Argentine pour la Bolivie

Salta est la 2è ville du NOA après Tucuman. Elle possède quelques jolis édifices inspirés de l’époque coloniale et une vie nocturne trépidante.

La spécialité du NOA : tamales et humitas; ce sont des préparations à base de semoule de maïs, légumes et viande cuits à la vapeur dans une feuille de maïs; c’est délicieux.

 

La route a été rétablie vers le nord et nous quittons l’Argentine pour la Bolivie à la Quiaca ; de l’autre côté du pont, c’est Villazon en Bolivie. L’ambiance est toute différente de l’Argentine ; la population se compose de plusieurs ethnies indiennes, Aymara et Quechua essentiellement. Les femmes plus âgées portent la tenue traditionnelle faite de cette jupe à nombreux plis, très colorée et l’élégant chapeau melon.

 

Arrivée de nuit à Tupiza d’où nous partirons pour un périple dans le Sud Lipez qui va être un voyage inoubliable.

Tellement bien qu’on va presque oublier les nombreux pépins mécaniques qui nous attendent. Le Pinz manque d’oxygène, comme nous, mais nous on s’est adaptés. L’altitude varie entre 3500 et plus de 5000m pour le plus haut, la plupart du temps entre 4000 et 4800. C’est vrai qu’on s’acclimate, mais le sommeil est difficile et il nous est impossible de faire une marche un peu soutenue de plus de quelques minutes !

Ce périple de près de 700km est grandiose.On roule sur des pistes parfois vertigineuses sur l’Altiplano  sur lequel se posent des centaines de collines où vigognes et lamas se régalent de l’herbe ichu qui prend des teintes mordorées au lever et au coucher du soleil. Au loin, des sommets enneigés à plus de 5000 mètres.

 

 

 

 

 

 

 

Dès qu’il y a un peu d’eau stagnante on voit des flamants roses

Les villages sont rares et les hommes s’accrochent à leur coin de terre magique, bien que la vie y soit particulièrement difficile. Nous avons partagé un repas avec une jeune famille qui circulait à moto, le couple et une petite fille de un an blottie dans un sac contre la poitrine de sa maman. L’échographie la plus proche est à Sucre, à 500 km.

 

 

Les geysers de Sol de Mañana à 4800 m dégagent une forte odeur de soufre

 

En cet été austral, les orages sont fréquents ; on voit le ciel se déchirer ici et là, mais nous n’aurons que peu de pluie.

 

Vendredi 27 janvier 2017

En arrivant dans la plaine à 200 km d’Uyuni, fin de notre périple, le quinoa est cultivé de façon intensive. Cette culture, ancestrale chez les indiens, a connu un essor international depuis quelques années, et paradoxalement, le rend moins accessible à la population du fait de l’augmentation de son prix. Les Boliviens connaissent fort bien ces mécanismes, car il en est de même de leurs immenses ressources minérales, aux mains des compagnies internationales. Pour le lithium de nos piles, dont la Bolivie possèderait les plus grandes réserves mondiales, le président Evo Morales se bat pour qu’il profite aux Boliviens.

 

 

3 réflexions sur « On quitte l’Argentine pour la Bolivie »

  1. Bonsoir à vous deux. Nous ne nous lassons pas de vos splendides photos,qu’elle chance vous avez de voir toutes ces merveilles . Il nous semble cependant que cela fait un moment que nous n’avons plus de vos nouvelles ou en êtes vous de votre périple ? Vite nous en voulons encore!!!!!Gros bisous et prenez soin de vous .Marina,Henry.

  2. Bonsoir Marina et Henri,
    Voilà, la mise à jour est faite. Il faut dire que le Pinz nous avait un peu gâché le plaisir. On attend en profitant de La Paz! On vous embrasse fort . JP et Gigi

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