Jeudi 1er décembre 2016
Après Zarate et son escale de 2 jours, nous avançons vers Montevideo où nous serons dans la journée..mais en restant au large, car il n’y a pas de place au port.
Dimanche 4 décembre 2016
Toujours à bord..Montevideo nous nargue, à 5 ou 6 milles. On accoste demain matin ( ?) ; l’équipage ne communique pas ; certes nous sommes tolérés à bord, mais à ce point, c’est caricatural; ajoutez à cela la monotonie des repas, les conditions sont réunies pour une mutinerie.
Comment résumer ce mois à bord ? d’abord, la distance est immatérielle; nous aimons à suivre la flèche du GPS sur la carte pour percevoir le trajet parcouru ou à parcourir.
Je n’ai jamais ressenti l’ennui : l’envie d’arriver, oui, l’ennui non. En cargo, l’esprit est une salle des pas perdus.
Et puis, être sur ce transat, dans un bon bouquin, et lever le nez pour se retrouver face à l’océan, c’est quand même pas mal…
Lundi 5 décembre 2016
Montevidéo, et nous quittons le cargo ! Les formalités d’entrée en Uruguay ont été facilitées par une représentante de Grimaldi.
Bonne route à la jolie Gaby et sa BMW 650 (the Fox) qui a quitté son Danemark pour une durée indéterminée et qui commence par la Patagonie
Suerte, Gaby !
Le voyage peut commencer.
Direction ouest vers Colonia del Sacramento ; c’est une carte postale avec rues pavées et architecture coloniale espagnole.
Voici Durazno (prononcer « Dourrano ») qui fut brièvement la capitale du pays au XIXè siècle.
Dans la boule au sommet de ce monument se trouvent des documents mis à l’intérieur en 1892 lors de sa construction, et à ouvrir tous les 100 ans pour les remplacer par d’autres; ce qui a donc été fait en 1992; j’ignore ce qu’on y a trouvé.
On entre dans l’Uruguay de l’intérieur, essentiellement agricole . En nous connectant sur le site de la ville, nous avons repéré une fête dans un village, Blanquillo, à 60 km au nord avec défilé de gauchos.
Nous n’avons pas regretté…
Acceuil chaleureux, et cet asado…la viande a cuit au moins 5 heures !
Et quel spectacle !
Dans cette région du centre de l’Uruguay, ce sont des prairies à perte de vue, juste vallonnées pour faire de ce plat pays un paysage où l’œil accroche et ne se lasse pas ; il y a des vaches, des moutons, et des plantations d’eucalyptus (l’Uruguay est un grand producteur de cellulose). La faible présence de l’homme nous permet d’observer toutes sortes d’oiseaux, petites autruches, tatous..
Une entrée d’estancia
Continuant vers le nord, sur les conseils des gens de Blanquilla, nous campons à San Gregorio de Polanco, au bord d’un immense lac artificiel.
Pour y arriver, on traverse le lac en barge.
Des artistes du monde entier ont décoré en 1993 les murs des maisons du village.
Au risque de choquer les toulousains, Carlos Gardel serait né près d’ici, d’ailleurs l’artiste a reproduit son passeport.
Merci pour ce blog … je voyage grâce à vous…bonne continuation et passez de bonnes fêtes. Amitiés Claudie
Merci pour ces moments de rêves et d’évasion. Bonne continuation et bonnes fêtes au bout du monde. DENIS
Bonjour Claudie,
Merci pour votre commentaire! à mon tour de vous souhaiter de bonnes fêtes en préparant le prochain voyage..
Aujourd’hui nous étions aux chutes de l’Iguazu, au nord de l’Argentine, dans la région des « très frotteras » : Argentine, Brésil et Paraguay. Les chutes sont époustouflantes de puissance; ce fut un moment très fort. Nous y retournons demain puis nous traverserons le Paraguay pour rejoindre le nord ouest Argentin, tout à fait différend : montagnes autour de 2500 m, ambiance plutôt sèche; ici, dans le nord est, il fait 35° avec 80% d’humidité et les moustiques qui vont avec. Nous sommes au camping et autour de nous crépitent sans discontinuer les pétards de Noël.
Il semble que l’hiver est magnifique à Aurillac..
Avec mes amitiés,
Gilberte delmas-Bastide