Des champs de maïs grands comme Aurillac, des silos comme des buildings, des villes où il est plus facile d’acheter 30 tonnes de millet ou un camion qu’une bouteille de jus de fruit..Tout ici, dans cette partie du Mato Grosso, est démesure.
La BR 163 touche à sa fin, nous la laissons à Cuiaba, sans regrets.
Le Pinz a toujours son petit succès…
Comme s’il fallait une référence de plus à l’oncle Sam
Pour la fin du parcours, nous avons pris une route parallèle à la BR 163, qui devait être la route d’origine. Le bivouac avec le traffic 24 heures sur 24, on fuit un peu.
Il n’y a plus de camions!.. enfin, pour le moment, parce que les grands céréaliers mondiaux sont en train de faire main basse sur tout le Mato Grosso.
Un panneau indiquait une cascade au bout d’une piste, on ne l’a pas trouvée, mais on a fait un bivouac tranquille à l’entrée d’une fazenda.
Mercredi 1er mai 2019.
Cuiaba, capitale du Mato Grosso, 600 000 habitants.
L’office du tourisme est fermé. Demain, ce sera un festival de langage des signes pour expliquer ce que nous cherchons pour notre périple dans le Pantanal; l’anglais est très peu parlé, l’espagnol « un poco ». On verra bien.