La BR 163 continue, continue toujours…alors, à Navirai, on se rebelle et on la quitte, barre à gauche, pour la 487, bien plus tranquille. On se perd avec plaisir sur des petites routes de plus en plus sympathiques.
Ici, on fait de la canne à sucre, pour faire du sucre, semble-t-il, pas du carburant.
On y trouve aussi beaucoup d’araucarias
Doucement, car on a finalement pris de l’avance sur notre planning. Il faut dire qu’à l’est de Campo Grande (Mato Grosso do Sul), l’altitude augmente régulièrement, pour arriver à 1200 mètres vers Guarapuava…et en trois jours on perd 20 degrés! On s’était bien habitués aux tongs et on a un peu de mal à remettre les chaussettes. On ne s’est donc pas éternisés et on a visé le littoral.
Curitiba est la capitale de l’état du Parana. On y trouve le musée Oscar Niemeyer, l’architecte de Brasilia.
Journée culturelle dans ce lieu magnifique qui est aussi un musée d’art contemporain.
Il y avait une exposition de l’artiste chinois Wei Wei
Curitiba, de beaux bâtiments, et de moins beaux, comme cette tour de 20 étages, jamais finie.
On avait prévu un tour de la ville et des environs en bus à impériale avec arrêts libres aux différents points remarquables. Mais nous sommes en automne: pluie, brume et froid..
On continue plein sud, et on se retrouve sur des routes de montagne entre 300 et 500 mètres d’altitude, jusqu’à Porto Alegre, où on ne s’arrêtera pas. Il y a un chantier routier impressionnant. On est à présent dans l’état de Rio Grande do Sul, le plus au sud du Brésil.
Détour par une jolie piste, entre eucalyptus et bétail, pour rejoindre Camaquà. On retrouve des cardinaux à tête rouge, par petits groupes qui s’envolent devant nous. Tout ce qu’on aime…
Rien de tel que ce trou au dessus du siège passager pour observer les oiseaux
A Camaquà, pause de 2 jours pour se reposer et faire une grande toilette au Pinz avant son retour en container.
u2t5qs