Avant de mettre en place ce blog, j’ai lu avec intérêt « de l’art d’ennuyer en racontant ses voyages » de Matthias Debureaux (éd. Cavatines). Tout y est, j’ai fait comme si je ne m’y reconnaissais pas.
L’oeuvre complète de Nicolas Bouvier (collection Quarto chez Gallimard),qui me suit partout. C’est le voyage qui a fait de lui un écrivain. Suivez-le depuis la Suisse jusqu’en Iran ou dans les Iles d’Aran, vous ne le regretterez pas.
En ce qui concerne la Patagonie, le guide de Jack Forton (éditions les guides des Peuples du Monde) est une mine d’informations pratiques et surtout on y trouve des anecdotes historiques, des légendes, des lieux insolites, par quelqu’un qui partage, souvent avec humour, son amour pour une terre où il a vécu. Dans la même collection existent un guide de la Bolivie, de l’Argentine et du Chili, excellents compléments des grands classiques comme les Lonely Planet.
« En Patagonie » de Bruce Chatwin : parti à la recherche du mylodon, mammifère préhistorique disparu il y a 10000 ans, cet écrivain britannique relate son voyage dans les terres australes de l’Amérique où il se retrouve à suivre la trace de Butch Cassidy et du Sundance Kid..c’est picaresque, mais le vent et les grands espaces sont là.
« Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie » de Jean Raspail : au XIXè siècle, l’épopée véridique et dérisoire d’un avoué de Périgueux qui se ruina, ainsi que sa famille, dans son rêve de régner sur ce territoire du bout du monde.
« Dictionnaire amoureux du Brésil » de Gilles Lapouge : amoureux est vraiment l’adjectif qui convient à ce journaliste et écrivain dont une part de la vie est là-bas. Une écriture élégante, douce et terrible sur un pays qui semble condamné à se réinventer éternellement.
Préparer son départ c’est déjà voyager, c’est même le plus excitant : faire mille itinéraires avec les cartes étalées sur la moquette (Google Maps, ça ne sera jamais plus grand que l’écran de l’ordi). De toutes façons, l’itinéraire est flou, c’est tout le privilège de partir longtemps, on verra bien..