Cette route de plus de 600 km a longtemps été un cauchemar à la saison des pluies, avant quelle soit progressivement aménagée; il reste encore 100 km de piste jalonnée d’une quarantaine de ponts en bois mis à mal certaines années quand les pluies sont vraiment fortes.
Elle nous a donné de délicieux frissons quand on en rêvait, en fait la piste était bien roulante, sans difficutés. Et pas de pluie..
Et puis le voyage, ce sont ces rencontres avec d’autres voyageurs, d’autres voyages, mais on se connaît par les routes, les galères et les moments de grâce vécus par chacun; c’est un peu comme si on parlait le même patois..Après la comparaison des véhicules et des aménagements, on partage des raviolis et une bière, on roule ensemble si la piste est difficile et on se quitte avec un moment de plus à ranger dans la mémoire.
De l’eau, partout de l’eau…
Un grage à carreaux (grands ou petits, nous n’avons pas trouvé), en tous cas très venimeux
Après les 100 km de piste de latérite, on se retrouve dans de grandes savanes avec des bovins et des cultures (soja?); on a même vu de la vigne.
Les vautours abondent, ils se déplacent assez peu, l’air saturé d’humidité semble leur demander beaucoup d’énergie pour faire décoller leur grosse masse noire.